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Itw d’Hervé Bloch, fondateur du format «les Bigboss» : «4 minutes, c’est suffisant pour créer un contact business constructif avec un annonceur»

Itw d’Hervé Bloch, fondateur du format «les Bigboss» : «4 minutes, c’est suffisant pour créer un contact business constructif avec un annonceur»

La dernière édition de l’événement BtoB « Les Bigboss font du ski » vient de réunir 350 décideurs (210 annonceurs et 75 prestataires) entre le 9 et le 11 décembre. Hervé Bloch, fondateur de Digilinx et du format « Les Bigboss » qui vient de vivre sa 7ème édition, détaille les spécificités de cet événement, ainsi que le ROI généré.

100%MEDIA : Comment le format Bigboss se distingue de ses concurrents ?
Hervé Bloch : Un big boss, c’est un annonceur qui fait au moins 10M€ de CA online, un vrai titre de CDO dans son organisation et un bon niveau d’influence. A l’origine, on était centrés sur les ecommerçants. On veut maintenant aller vers le CDO au sens large qui propulse le digital à tous les étages de sa société.  Maintenant, on étend le spectre avec, par exemple, des acteurs comme Realytics qui relient le online et le offline et on est appelé à s’étendre vers tous les sujets digitaux au sens large. Pour la réussite de l’événement, il faut que le niveau des big boss soit homogène. Ils sont entre vrais décideurs, et cela leur permet de briser la glace et de se sentir en confiance pour réussir également la partie festive  du format. 650 big boss auront vécu au moins une fois le format en 7 éditions. Pour cette édition, précisément, il y a 210 big boss qui ont rencontré 75 sponsors-prestataires. C’est un événement festif mais avant tout business.
C’est très compliqué de mixer un événement business (mais pas trop) et festif (mais pas trop). Le bon dosage, c’est 60% d’annonceurs et 40% de prestataires, c’est l’idéal pour équilibrer la pression commerciale. Pour que  l’offre « matche » avec la demande, il m’arrive également de refuser des sponsors-prestataires dont l’activité est trop segmentée et risque de ne pas intéresser assez de big boss.
Le temps fort business est constitué de datings de 4 minutes entre annonceurs et prestataires. Les annonceurs n’en peuvent plus d’être prospectés tous les jours via tous les canaux. Pourtant, un annonceur qui réussit est celui qui sait s’entourer de ses prestataires. Ici, un sponsor fait 38 RV en moyenne. Ils sont d’une durée de 4 minutes.  C’est toujours trop court, mais c’est suffisant pour créer un contact business constructif avec un annonceur. Ici, contrairement aux autres événements, l’annonceur a le choix de qui il veut rencontrer. Je lui présente 75 sujets, il en choisit 14. Et puis, c’est un gain de temps : pourquoi faire durer un rendez-vous une demi-heure, alors qu’on sait au bout de 4 ou 5 minutes si les 2 parties sont en phase.

100%MEDIA : Quel est le ROI du prestataire présent et le bénéfice de l’annonceur ?
HB : Il y a eu 28M€ de contrats signés en 3 ans. On trace le bilan grâce à un service extranet dédié qui mesure l’activité des transactions. Il faut un an pour mesurer le retour sur investissement d’un prestataire. Il existe en effet des prestations de paiement en ligne ou de DMP qui demandent du temps de traitement.  
Le prix moyen d’un sponsoring pour être présent est de 20 000€ pour un retour moyen de 200 000€ (avec un écart-type de 50 000 € à 500 000€). Le plus gros deal signé a été de 800 000€ entre Celio et Salesforce en 2014
On a chaque année 25% de taux de renouvellement des sponsors. Pour certains prestataires, le format Bigboss peut représenter près de 50% du CA en new business.
Côté annonceurs, 61% des bigboss sont nouveaux sur cette édition (minimum 50% à chaque édition) . Chaque big boss signe en moyenne 1,8 deal par édition. Avec un choix de prestataire parmi 75 sponsors, s’il ne signe aucun deal, c’est qu’il n’est pas venu pour réellement faire de business et il n’est pas réinvité.
 

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